Comment j’ai optimisé mon site cet été (et ce que j’en retiens)

Je crois que je ne m’étais jamais autant penchée sur les coulisses de mon site Paris à tout prix. Pendant longtemps, j’ai mis toute mon énergie dans le contenu – écrire, partager mes bonnes adresses, mes découvertes, mes envies. Mais cet été, j’ai senti qu’il était temps d’aller plus loin. De comprendre pourquoi mon trafic stagnait, pourquoi certaines pages tardaient à se charger, pourquoi Google semblait m’ignorer. Alors j’ai mis les mains dans le cambouis. Et voici ce que j’ai appris.

J’ai supprimé les publicités (et ça a tout changé)

J’avais installé Google AdSense en me disant que quelques pubs bien placées pourraient m’aider à financer mon travail. Erreur. J’avais coché l’option “affichage maximal” – autant dire que mon site ressemblait à un sapin de Noël, sans le charme. Résultat : lenteurs à répétition, expérience utilisateur dégradée, et un revenu… ridicule (70€ en quatre mois). Pire : j’ai compris que cela pouvait avoir un vrai impact sur mon référencement. Le robot de Google ne parvenait même plus à lire certaines pages. J’ai donc tout retiré. Et ça a été une libération.

J’ai découvert que la vitesse de chargement, c’est crucial

Je pensais que mon site était rapide. Il ne l’était pas. Pages longues à charger, images trop lourdes, pas de mise en cache : j’avais tout faux. Grâce à des outils comme PageSpeed Insights ou GTmetrix, j’ai commencé à tester mes pages. Et là, choc : un CLS (Cumulative Layout Shift) trop élevé, un LCP (Largest Contentful Paint) catastrophique. J’ai donc décidé de tout revoir.

Les plugins qui ont sauvé mon été

J’ai testé, installé, désinstallé des dizaines de plugins. Voici ceux qui ont vraiment fait la différence :

  • WP Rocket (version payante) : il a transformé mon site. Optimisation des fichiers CSS/JS, lazy load des images, mise en cache… Tout est plus fluide.
  • Smush : pour compresser les images sans perte de qualité, y compris celles déjà publiées.
  • Yoast SEO : je l’avais déjà, mais j’ai enfin pris le temps de remplir correctement les balises meta, et d’éviter l’indexation des pages inutiles (archives, étiquettes, etc.).
  • Table of contents Plus : pour structurer les longs articles, comme celui sur les brunchs.

J’ai nettoyé ce qui ne servait à rien

Je me suis rendue compte que certaines extensions étaient redondantes ou entraient en conflit. J’ai allégé tout ce qui pouvait l’être. J’ai aussi fait du tri dans mes anciennes pages : celles qui ne m’apportaient rien, j’ai choisi de les désindexer. J’ai compris que la qualité primait sur la quantité.

Et pourtant, le trafic ne revient pas tout de suite…

C’est sans doute le plus dur à accepter : j’ai fait tout ce qu’il fallait, mais les résultats ne sont pas immédiats. Google met du temps à “digérer” les changements. Certaines pages qui n’étaient plus indexées mettent plusieurs jours, parfois semaines, à réapparaître. Et entre-temps, les visites baissent. C’est frustrant, oui. Mais je sens que je suis sur la bonne voie.

Ce que je retiens (et que je veux partager)

  • La technique est aussi importante que le contenu. Il ne suffit pas d’écrire, il faut soigner l’expérience utilisateur.
  • Il faut tester, essayer, apprendre. J’ai fait des erreurs (comme activer toutes les pubs possibles), mais j’en ai tiré des leçons.
  • Il ne faut pas attendre des résultats immédiats. Le référencement, c’est un marathon, pas un sprint.
  • Et surtout : il ne faut pas abandonner.

Je continue de croire en mon projet. Paris à tout prix est un site que j’aime profondément. Cet été m’a permis de le rendre plus fort, plus rapide, plus propre. Et je suis convaincue que ça finira par payer.

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